C’est devant une salle bien remplie que Claude Larnac, professeur d’histoire retraité, membre de l’Académie du Pont du Gard et qui en promeut sa renommée, sa défense et sa réussite technique. Depuis 25 ans qu’il est engagé sa passion reste intacte et il a su hier soir la transmettre à l’auditoire Cet aqueduc dans lequel est intégré le Pont qui enjambe le Gardon, assurait la continuité de l’aqueduc Romain de 52 702 mètres qui apportait l’eau de Uzès à Nîmes.
Les romains avaient une grande expérience puisqu’à –327 ans ils commençaient déjà ce type de construction, chaque guerre apportait la main d’œuvre et l’argent nécessaire. Les réalisations techniques astucieuses, précises et fiables
La vie de l’aqueduc : de 50 à 80 après JC/ période de construction – jusqu’à 500 abandonnement progressif – du IVe au Ve siècle tentative de restauration – à partir du Ve siècle récupération de pierre – du V et VIe siècle abandon définitif. Au XVIIe on signale le danger de ruine du pont- au XIXe il fait l’objet de grosses réparations. En 1988 et 2002 de graves inondations endommage les environs sans dégâts à l’édifice – en 2000 dans le cadre d’une opération grand site national, de l’UNESCO, et de l’UE et afin d’en assurer la préservation, il est décidé de le rendre uniquement accessible aux piétons, un musée est aménagé et le paysage restauré.